Aurélie Michel
Aurélie Michel est Maître de Conférences en Arts et Sciences de l’Art à l’Université de Lorraine. Elle co-dirige le Master Arts de l’Exposition et Scénographie. Elle mène ses recherches au sein du Pôle Praxitèle intégrant le Centre de Recherche sur les Médiations (Crem – EA 3476).Les travaux d’Aurélie Michel portent sur le paysage en tant que matériau artistique, étudié selon deux axes : le premier concerne les traces des conflits (notamment ceux subits par la Région Lorraine) qui se lisent comme des sédimentations d’événements traumatiques enregistrés par la mémoire du sol. Un projet intitulé « Paysage(s) de l’étrange » (dont la seconde porteuse est Susanne Müller) développé depuis 2016 et ayant bénéficié de deux financements par la Maison des Sciences de l’Homme (MSH), Lorraine a été consacré à ce sujet. Le second axe cherche à voir comment les codes de représentations du paysage et notamment les stratégies naturelles, telles que le mimétisme, l’auto-génération ou le camouflage exploités dans les travaux de certains plasticiens élaborent un langage singulier entre art, et histoire naturelle.
Ressources complémentaires
Quelques travaux récents d'Aurélie Michel.
Publications :
– MICHEL A., MÜLLER S. (dir. 2018), Paysage(s) de l’étrange. Arts et recherches sur les traces de l’histoire du Grand Est, , Paris, Le Bord de l’eau.
MICHEL A (2018) « La plante ambivalente : dévoiler et exploiter l’hideux rhizome de Nymphaea alba L. dans l’œuvre de Paul-Armand Gette », in Artis Natura, vol. 2 n°2 Faune et flore, en ligne.
– MICHEL A (2016) « Formes des cabinets curiosités dans les productions contemporaines. Questionner le temps de la collection », in Revue Proteus n°11 : De la menace en art, hors thème, Ivry-sur-Seine, pp. 73-80.
– MICHEL A (2014) « L’imbrication des arts dans l’aile exhaussée de la maison Gaudin : la façade, comme manifestation visuelle de la nature » in Revue histoire de l’art n°72 : l’art de la façade. L’architecture et les arts visuels, 2014, INHA, Paris, pp. 43-53.
– MICHEL A (2012) « Renouer les liens viscéraux à la matière : l’architecture organique de la Gue(ho)st House » in Marges n°18 : Rematérialiser l’art contemporain, Presses Universitaires de Valenciennes, pp. 80-97.
– MICHEL A, (2012) « Les modèles en verre d’invertébrés marins des Blaschka : de l’objet pédagogique à l’œuvre d’art », in Revue Histoire de l’art, n°67 : art, science et technologie, pp. 71-82.
Expositions :
– Paysage(s) de l’étrange. Non lieux de la mémoire, Porte des Allemands, Metz, du 16 mars au 4 avril 2016.
– Surfaces mouvementées : traces du temps sur les architectures de guerres, Fort de Verny, du 4 août – 17 septembre 2016
– Chroniques de l’invisible. Archiver le présent, présenter les archives, Archives Municipales, Cloitre des Récollets, Metz, du 18 mai – 30 juin 2017